Versailles, 1667 Sous le règne du Soleil se trament de drôles de choses... |
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| Rendez-vous avec l'Ombre | |
| | Auteur | Message |
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Marquise de Montespan Favorite Royale/Marquise/Admin
Nombre de messages : 128 Age : 36 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Rendez-vous avec l'Ombre Ven 17 Nov - 21:59 | |
| [Ier Post] Mais qui est donc l'ombre ? L'homme en face de moi, ou tout simplement celle que je suis ? Je ne saurais vous le dire. Je ne suis pas de ces femmes impressionnables, et même si mon interlocuteur avait des yeux perçants, je savais que les miens d'un vert étincellant pouvaient aussi impressionner. La bougie qui vacillait entre nous laissait jaillir des étincelles de temps à autre. Etais-ce à cause de l'ambiance lourde des lieux ou bien celle émanée par les fioles multicolores de l'empoisonneur ? Non. Nous n'étions évidemment pas dans la grande salle de l'auberge. Le tavernier savait qui j'étais, et m'avait réservé une salle de rendez-vous qui concordait directement au comptoir. Sur celui-ci se tenaient trois de mes fidèles serviteurs déguisés qui, couteau à la ceinture, surveillaient les ivrognes. Un de ces derniers pouvait facilement confondre la porte de mes entretiens avec celle de dehors... Dans ce cas, ils seraient finis. - Oui, une odeur sucrée, c'est pour une jeune fille... Elle en serait vite attirée... ce pauvre ange est une jeune fille bien sotte !La Mademoiselle de Fontanges... Oui, un ange. Elle était bien belle et bien faite, mais je savais que c'était une de ces femmes qui aurait le corps vite déformé après la moindre grossesse. Après deux, j'étais toujours la même, grande et désirable... Et même si toutes me disaient que j'étais arrogante et hautaine, elles ne le disaient que par jalousie. La veuve Scarron qui me servait de gardeuse d'enfants m'avait un jour dit en me coiffant que j'avais une encolure de déèsse... Mais mis à part ces dames et le Roy, je ne cherchais pas à faire parler. Mademoiselle de Fontanges, la blonde demoiselle... Pourquoi vouloir la tuer ? Pour de simples rumeurs ? Ah que oui, monseigneur, des rumeurs qui disent qu'elle a maintes fois partagé la couche du Soleil ! Mes privilèges de Femme de la Lune étaient grands, et il me porterait grand peine qu'ils soient donnés à une autre. - Je ne vous demande que le poison, rien d'autre. Pour le reste, je me débrouillerai seule. j'en ai l'habitude.Sur ses derniers mots, j'ai relevé mes yeux émeraudes sur l'homme qui se tenait devant moi. Ma capuche était serrée autour de mes cheveux et j'ai fait un sourire. Beaucoup ne l'aimaient pas, celui-là. Je le faisais inconsciemment. J'avais les dents blanches, et je prenais soin de les frotter plusieurs fois par jour pour rester noble et présentable à la cour, et même si elles semblaient déplacées dans un tel lieu, je les montrais, c'était une habitude. - Vous êtes compétant, Caleb. Et en attendant le retour de La Voisin, je fais appel à vos services.d'une main nonchalente, j'avais tiré de mon corsage plongeant une énorme bourse que j'avais jeté sur la table. De l'or sorti tout droit des caisses du Roy, enfin, de l'or que le Roy m'avait donné tout droit de ses caisses... J'y avais peut-petre négligemment déposé quelques gemmes de rubis ou autres émeraudes, mais qu'importe... j'en avais tant dans mes cassettes ! - Alors... Vous marchez ou... On vous pend ?
Dernière édition par le Lun 20 Nov - 23:39, édité 1 fois | |
| | | Caleb Erthan Empoisonneur
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 12/11/2006
| Sujet: Re: Rendez-vous avec l'Ombre Sam 18 Nov - 1:11 | |
| Caleb avait été un peu surpris par ce message. Un coursier qui lui remit une enveloppe cacheté pour lui donner rendez-vous. Quand il avait vu la signature, il n'avait put s'empecher de sourire.
Maintenant elle se trouvait là... dame proche du roy à lui demander une des ses fioles. Un gout sucré avait-elle dit... Il réfléchissait... elle voulais sans doute quelque chose de discret. Il savait ce qu'il lui fallait. La douceur sucré de son poison du long sommeil devrait être parfait...
Quand il vit son sourire, il fut un peu étonné. Malgrès la perfection de ses dents, il y regnait quelque chose de malsain. Il aurait probablement affaire à elle de nombreuse fois tant que cette "La Voisin" ne serait pas présente...
La bourse... Elle était intérréssante... Son contenu serai suffisant pour un certain temps. Caleb aimait les nobles... Surtout quand il avait besoin de lui. Il se redressa sur sa chaise, et prit un de ses sourirs satisfaits. Sur le sol, non loin de lui, se trouvait un petit sac duquel il avait sortit les fioles présentes sur la table. Il s'en saisit et l'ouvrit.
"Dame, cela fait longtemps que je n'ai pas traité avec des gens de votre... noblesse."
Il sortit une petit fiole au liquide transparent et la posa sur la table. Tout en gardant le silence, il en sortie une seconde au liquide rougeâtre. Puis tout en rengeant les autres, il reprit.
"Le long sommeil tue silencieusement. Un jour une personne s'endort et, comme le nom du poison l'indique, ne se reveil plus."
Il fixait la marquise dans les yeux, non en signe de défi, mais pour être sûr d'être bien comprit.
"La lèpre s'acompagne très bien du vin, qui es sa couleur. Il tue violement et celui qui en meurt se fait généralement remarquer... Pour les symptome. Heureusement... Ce n'est qu'un poison et, même si la personne en à l'air, elle n'a pas la peste..."
Son sourir s'étati agrandi sur les derniers mots. Une création personnelle... Une de ses fiertées... | |
| | | Marquise de Montespan Favorite Royale/Marquise/Admin
Nombre de messages : 128 Age : 36 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Rendez-vous avec l'Ombre Sam 18 Nov - 3:01 | |
| J'avais regardé ce Caleb avec hésitation. Il y avait bien deux fioles sur la table. Un défi ? C'était bien cette brave La Voisin qui m'avait recommandé ses services, et sans ciller, je choisis la fiole translucide... Plus discret, pas de symptômes. Le medecin serait facile à berner, surtout que les rumeurs disent qu'il avait eu des difficultés financières recemment.
-Je vous prends celle-ci. J'espère que les effets en sont garantis, j'apprécierai moyennement qu'échouent mes desseins voyez-vous ?
Des tulmutes se firent entendre. Des soiffards devaient se battre pour un as de pique coincé dans une manche ou une goutte d'alcool tombée au hasard à côté d'un verre. L'auberge n'était certes pas un endroit pour moi, la marquise de Montespan, mais les empoisonneurs n'acceptaient pas d'autre endroit... Mis à part les dessous des ponts, mais dans cette situation, je pense que le refus viendrait plutôt de ma personne. Je les comprennais bien, ces pauvres gens ! Si ils se faisaient prendre, que leur resterait-il ? Leurs yeux pour pleurer ? Et encore, si on ne leur arrachait pas entre temps ! Ciel, que la chaleur était accablante ! Mon éventail défait depuis moment ne cessait de s'agiter sans amélioration satisfaisante notoire. Si je n'en mourrais pas entre temps, c'est bien que j'en aurais, de la chance ! De toute façon, il faudrait vite se dérober. Si les sergents de ville me trouvaient ici, il y aurait de quoi jaser dans tout Versailles pour au moins un siècle !
-Je ne doute pas de vos capacités, monsieur Caleb... Toutefois, c'est la première fois que j'essaie l'un de vos produits, et vous comprendrez donc qu'il m'est obligatoire de le tester préalablement !
De l'ombre, j'avais fait sortir un de mes fidèles. Non, bien sûr, ce n'était pas lui, mon sacrifice, mais une petite fille qu'il tirait et qui ne devait guère avoir plus de trois ans. Elle était bien trop jeune pour être tuée lors de mes messes noires et bien trop jeune pour servir de spectacle en étant jetée aux porcs. L'homme jeta la petite au sol et administra une goutte de la fiole sur ses lèvres pâles d'avance. L'enfant ne tarda pas à perdre ses forces et à s'endormir dans son dernier songe. Moi, je n'avais pas bougé depuis mon arrivée dans les lieux. J'étais droite, debout, et j'avais les mains liées pour tenir mon parapluie qui tombait le long de ma grande toilette noire à volant. Oui, noir... Vous avez bien entendu. Lorsque je sors incognito, je bannis la couleur de ma personne. Satisfaite, ah oui, j'étais enchantée ! La mixture marchait à merveille ! Laissant le cadavre au sol, mon fidèle se retapissa dans l'ombre en attendant de nouveaux ordres.
-Je ne pense pas avoir à me plaindre de vous, Caleb. J'ai été fort bien renseignée sur vos dons. Maintenant, ne m'en voulez pas si je ne vous serre pas la main.
La grande méfiance était de mode dans la noblesse, la mort s'attrappait par tous les moyens, et n'étant pas entièrement rassurée par cet empoisonneur que je connaissais pas encore, je ne préférai pas tenter le diable en dehors de ses heures de gloire. Il y avait de grande chance pour qu'il soit bien moins avenant. Le tonnerre faisait rage dehors, et la pluie faisait chanter le toit de l'auberge. La nuit dehors était bien monotone, sans compter le froid de ces jours derniers. Mes yeux se plantèrent dans ceux de Caleb. Nous étions toujours dans la pièce. Allez, avait-il donc quelque chose à me dire ? Si c'était le cas, qu'il le dise tout de suite... Avant de s'éteindre à jamais. | |
| | | Caleb Erthan Empoisonneur
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 12/11/2006
| Sujet: Re: Rendez-vous avec l'Ombre Sam 18 Nov - 14:33 | |
| Caleb s'était attendu à ce qu'il y es un test. Il n'avait aps prévu que cela se ferais sur une petit fille. Elle était mignone... Comme endormie d'un sommeil profond et apaisant. Il souriait en regardant son cadavre. Cette paix était si douce...
La dernière phrase de la comtesse le fit sourire. Oui bien sûr, il conaissait bien son metier. Ne pas se serrer la main, il faillit presque en rire. Il avait prit des précautions bien plus grande encore que ceci... Chaque fois qu'il passait un premier contrat avec une personne, il prennait toujours ses précautions...
D'un geste simple, sans empressement, il pris la bourse et la referma avant de la ranger dans une de ses poches. Il se leva calmement et, tout en souriant, il lui dit :
"Vous vous doutez certainement que je suis un homme prudent. Je ne traite jamais une affaire pour le première fois sans prendre mes précautions."
Le système qu'il avait utilisé était un de ses favoris. Particulièrement difficile à mettre en place, mais efficace. Son sourir changeat et devin un sourir de satisfaction complète.
"Je suis un empoisonneur doué, vous vous en rendrez bien vite compte. En entrant dans cette pièce, j'ai ouvert une de mes fioles. Elle s'appel la mort inodore."
De sa poche il sortit une fiole vide qui n'avait pas de bouchon.
"Il n'existe qu'un seul antidote, et il es dans ma sacoche. Une autre fiole se trouve en possetion d'un homme que j'ai payé et qui se trouve dans la salle. Il me verra sortir et alors il se placera à coté de la porteune rose rouge dans la main."
Tandis que le regard du serviteur qui se trouvait là changeait pour passer à la peur, celui de la marquise n'avait pas changé. Une froideur à toute épreuve...
"S'il vous voît sortir avant moi... il disparaitra et vous mourrez."
Il se tenait là devant la marquise, la regardant patiemment avec un petit sourir satisfait. | |
| | | Marquise de Montespan Favorite Royale/Marquise/Admin
Nombre de messages : 128 Age : 36 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Rendez-vous avec l'Ombre Sam 18 Nov - 15:30 | |
| Je n'avais pas bougé. D'ailleurs, il avait dû prendre ce geste comme de la surprise, mais il ne savait pas qu'il allait regretter longtemps ce jeu qu'il se faisait de moi. Choisir un empoisonneur autre que celui que je m'étais attitré devait être un grand honneur pour lui, et je n'aurais jamais pensé que La Voisin me recommande un guignol pareil. De ma bourse, je sortis un fin bout de papier et mon suivant qui se sentait malgrè toute peur obligé de rester à mes côtés me tendit la plume et l'encrier qui se trouvaient sur le bureau de la salle. Si je devais succomber ici, tout le monde saurait par qui et comment, et Caleb l'empoisonneur finirait ses jours à croupir en prison. Avec soin, je fis couler la cire rouge sur l'enveloppe et je fermais cette dernière avec mon cachet royal comme preuve de la provenance du courrier.
-Va donner ça à l'aubergiste, il comprendra qu'il faut l'envoyer sur-le-champ au Roy.
Une affaire de poison ? Oh, certes pas ! Je faisais croire à mon innocence depuis déjà fort longtemps, et la première coupable selon le Roy serait en ce moment la Fontanges. Je n'avais pas peur de mourir, loin de là, mais je craignais qu'on ne punisse jamais les auteurs de cet acte.
-Restons donc ici, Caleb. Si me faire mourir est ton choix, la dénonciantion de tes jeux à toi et tes amis sera donc le mien. L'antidote contre la destruction du courrier, ainsi est ma proposition.
Mon homme de main ouvrit la fenêtre et siffla bruyamment. Un jeune homme leva la tête, une bûche de bois dans les mains. Le fils de l'aubergiste. Après un signe de ma part, il mit un cache-nez devant sa figure, mais je savais que de là où il était, il ne risquait rien du tout. La pluie et l'humidité émané par le froid dissipaient le poison, il n'en existait pas qui y résistaient. J'avais eu de la chance qu'il soit au bon endroit au bon moment. La pile de bûche se trouvait juste au bas de la fenêtre
-François, si l'homme que tu vois en face de moi refuse de me donner un antidote, amène à ton père la lettre que voici. Beaucup de gens des bas-fonds ici encore ne savent pas à qui ils ont à faire.
Je l'étais retournée, magnifique et immense, vers Caleb. Ce vautrien aurait pu avoir une place bien aise pour m'aider dans mes commandes peu catholiques... Mais je jurais sur toutes mes messes personnelles que son nom ne serait jamais reconnu dans Versailles. D'ailleurs, j'étais celle qui recommandait les poisons chez ces messieurs dames les courtisans, et j'aurais aimé trouver des personnes compétantes dans le métier, des personnes sérieuses et habiles. Caleb l'était peut-être, mais ce n'était qu'un guignol sans importance. Du talent, je ne pouvais nier qu'il en possédait, mais je ne voyais pas l'interêt de m'entretenir avec une personne qui ait la même intellience que la Fontanges, et Dieu son créateur savait combien il avait été radin sur la matière grise !
-Il vaudrait mieux pour vous que je m'en sorte indemne. | |
| | | Caleb Erthan Empoisonneur
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 12/11/2006
| Sujet: Re: Rendez-vous avec l'Ombre Sam 18 Nov - 15:47 | |
| Caleb n'avait nullement oté son sourire de son visage. La marquise était peut être une femme intelligente, Mais elle n'avait visiblement pas saisit tout la situation.
"Ce que j'ai fait, c'est une sécurité. Beaucoup de mes collègues se sont fait tué après avoir rendu leur services à des nobles."
Bien qu'il savait que les risques de cette méthode était toujours grand, il préférait cela à une mort simple.
"J'ai moi même respiré ce poison, et j'en mourrais également si je ne bois pas l'antidote. Ne le prenez pas pour vous, mais je ne vous connais pas. Qui sait si, après vous avoir montrer la bonne fiole vous ne mauriez pas tué ?"
Il laissa un silence. Il avait encore le temps. C'était un poison lent. L'ouvertur de la fenêtre avait dut dissiper le gaz de la chambre, mais il était déja dans leur corps.
"Je suis un homme de parole. Certains n'aiment pas les méthodes que j'emploi, et ils ont probablement raison. Si je peut sortir d'ici tranquilement, demandez à l'homme à la fleur. Il vous le donnera."
Son arrivé dans Paris aurait au moins le mérite de farie des vagues. Cette pensée l'amusa un peu, mais il n'en fit rien voir.
"Lors de notre prochaine rencontre, si prochaine rencontre il y à, je pense que je pourrez vous faire confiance."
Il prit un air sérieux et termina.
"Je ne prendrais pas le risque de perdre des clients, mais je ne prendrais pas non plus le risque de perdre ma vie non plus. Certaine de mes fioles contiennent des poisons d'une puissance inimaginable. Et je n'aimerais pas qu'on les utilise contre moi." | |
| | | Marquise de Montespan Favorite Royale/Marquise/Admin
Nombre de messages : 128 Age : 36 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Re: Rendez-vous avec l'Ombre Sam 18 Nov - 16:11 | |
| J'avais donné un grand coup de parapluie au sol. Il osait en plus me défier, cet homme ? Bien sûr qu'il en perdrait, des clients, il avait ma parole d'honneur là-dessus ! beaucoup d'empoisonneurs me connaissaient et les autres au moins de réputation. Si un noble tue un empoisonneur, il n'a plus droit au service d'aucun selon la ligue de droit des bas-fonds. Le souci, c'est qu'en sens inverse, celà marche aussi, et s'attaquer ainsi à celle qui partage la couche du Soleil est un acte automatiquement punissable. - Je ne suis pas sotte au point de risquer de perdre vos commerces, monsieur Caleb. L'usage que j'en fait est bien trop important pour que je puisse m'en passer. Je ne perdrai pas ceux de vos associés, mais vous ne verrez jamais plus une personne de la cour mettre ses pieds dans vos affaires. Mon homme de main venait de tomber. Il n'était pas homme de grande résistance, mais il laissait derrière lui sept enfants. Je soupirais d'avance d'agacement à la pensée d'acceuillir sa femme larmoyante dans mes appartements. Un sot. J'avais vraiment eu affaire à un sot. Quel empoisonneur acceuille des personnes qui font souvent usage du poison sans en parler préalablement avec les autres ? Tout le monde savait que j'était femme de grande parole et que je n'attaquais que les êtres qui le méritaient. Maintenant, en l'occurence, Caleb était sur ma liste et je me promettais qu'il y passerait certainement à un moment ou un autre. - Echec et mat, monsieur Caleb. Une vie contre une autre. J'espère pour vous que les fleurs sont impérissables.Ma toilette noire émit des mouvements légers et frémissants saccadés par le mouvement de mes pas. Je n'eus pas de mal à trouver cet homme avec sa rose, et le fil du destin voulu qu'il perde sa tête en même temps que la fleur voit ses pétales se disperser. L'antidote n'avait pas bon goût, mais je ne su ce qui me dérangea le plus à ce moment précis... L'expression horrifiée des clients qui ne s'attendaient pas à voir une dame sortir une lame de son parapluie pour tuer un homme ou celle de l'aubergiste qui tentait de faire croire tant qu'il le pouvait à une pièce de théâtre en plein sur le comptoir qui paraissait, ma foi, bien réaliste. Mon regard d'émeraude toisa une dernière fois Caleb par-dessous la capuche de mon long manteau d'hiver, et cette fois-ci, c'était à moi de sourire. - Malheureusement, nous sommes en hiver, et c'est là que les fleurs périssent le plus rapidemment.Les talons de mes chaussures de dame résonnèrent dans tout l'auberge qui s'était tu, et je croisais en partant le jeune François qui me tendit sa lettre avec une figure inquiète. Ja la lui pris sans le regarder. Il était mouillé jusqu'aux os, et j'eu la satisfaction de voir que le courrier n'avait pas pris la moindre goutte de pluie. Cruellement, devant ses yeux, je tendis le papier sous la gouttière avant de récupérer le sceau en cire. l'encre avait coulé le long de mes doigts, et le fils de l'a mieuubergiste ravala sa salive. Il avait couvé cette lettre pour qu'elle arrive en en bon état au palais. C'était inadmissible ! - Adieu, Caleb.Sur ces paroles, j'avais refermé après moi la lourde porte de chêne, et, accompagnée par les trois autres fidèles que j'avais emmené avec moi pour surveiller le comptoir, je repartais heureuse et satisfaite de la mort prochaine de la Fontanges. Les chevaux étaient rapides, tant mieux. Versailles me manquait déjà. [Galerie des glaces] | |
| | | Caleb Erthan Empoisonneur
Nombre de messages : 45 Date d'inscription : 12/11/2006
| Sujet: Re: Rendez-vous avec l'Ombre Dim 26 Nov - 22:12 | |
| Caleb était sortit sans plus de cérémonie. Il venait peut être de perdre une bonne clientèle, mais il en trouverais une autre ailleur. Au fond de lui, son plaisir était dans Paris. La bourse que lui avait laissé la marquise sufirait a le faire vivre un moment.
Quand il sortit de la taverne, un message lui parvint. Il devait se rendre sur les quais. Un autre contrat. Il avait déja entendu parler du commenditaire, de nom. Il n'en savait guère beaucoup sur lui, mais il savait que ce genre de personne était un peu plus enclein à la confiance.
Les nobles... Il ne les aimaient plus tant que ça. Ailleurs, ils auraient réagis différament... Mais peu importait maintenant. Il savait qu'il pouvait avoir confiance en la marquise,même s'il devait s'en mefier...
Il se dirigea donc vers la Seine, laissant ce qui venait de se passer au souvenirs.
[suite : la seine] | |
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