Marquise de Montespan Favorite Royale/Marquise/Admin
Nombre de messages : 128 Age : 36 Date d'inscription : 09/11/2006
| Sujet: Athénaïs de Rochechouart Mortemart Marquise de Montespan Ven 10 Nov - 0:15 | |
| Nom: De Rochechouart Mortemart Prénom:Athénaïs Âge :25 ans Statut: Marquise de Montespan Nationalité: Française
Physique: Ah qu'elle est grande ! Ah, qu'elle est belle ! Ah qu'elle est gracieuse comme le cygne qui glisse sur l'eau de la fontaine de Mercure cette marquise qui marche la tête fière et les épaules hautes ! C'est qu'on la voit de loin, la Montespan et ses amples robes qui rivalisent de couleur et parfois de ridicule avec les fleurs du palais en plein printemps ! Mais qu'on la voie, qu'on l'admire, qu'on la salue, et surtout, qu'on la critique ! La bave des vipères aura bien coulé sur son compte et n'a toujours pas fini de goutter au sol à son plus grand bonheur, que le lourd parfum qui l'entoure embaume tout Versailles et qu'ils tombent tous malades à son passage tous ces courtisans hypocrytes, oui, qu'ils crèvent comme la peste fait crever les enfants dans les chaumières, la marquise n'en brillera que plus ! Voir autant qu'être vue sont les motivations de la dame, et gare à celle qui aura l'audace de marcher sur son or, c'est dans le poison qu'elle succombera ! Il faut aussi dire que peu osent rivaliser avec la taille fine et la peau douce qui composent la silhouette qu'Athénaïs a d'Aphrodite. La perfection. Tout n'est que perfection, mademoiselle la Montespan, oui... Jusqu'à vos perles qui ornent vos bras et votre gorge de statue de marbre... Ils sont parfaits, car ils sont présents de Roi ! Elle est bien marquée du sceau royal, la grande dame, car c'est sans nul doute les mains même du père du Roy qui a façonné sa magnifique personne pour l'offrir à son fils. Derrière son éventail furtif et méprisant, elle vous attend en cachant un sourire amusé. Allons, jeune fille... Viendra-tu ou pas la défier ?
Psychologie: Non, plus personne ne se pose de question quand on commence à connaître la marquise. Ce n'est non pas la fille d'un Dieu, mais bien celle de Satan que nous avons à la cour ! Les rats eux-même le savent et rebroussent chemin quand ils la sentent arriver, tout comme les pages suent quand ils entendent ses éclats de voix résonner sur les murs de Versailles. Tout le monde sait, tout le monde fait semblant d'ignorer... La Montespan n'est autre qu'une empoisonneuse qui n'a aucun état d'âme à échanger la messe quotidienne de Louis le Soleil contre des messes nocturnes qu'elle se donne pour la Lune. Les enfants le savent bien, et même dans les chaumières les plus reculées ils craignent la marquise, car cette dernière tue l'un d'entre eux chaque fois que plein est l'astre de la nuit. Pourtant, ses mains sont propres, toujours, lavées par l'amour que le Roy lui donne sans se cacher du reste des courtisans. Il faut dire que la marquise n'est pas de celles qui ont froid aux yeux pour le moindre pan de jupon qui aurait le malheur de dépasser d'une toilette... Bien au contraire. Embrasser le roi avec fougue devant les yeux de la reine est une distraction à laquelle elle prend un malin plaisir depuis son arrivée à la cour, et malgrè les pleurs de cette dernière, elle ne semble pas décidée de cesser tantôt. La jalousie la crèvera, cette fière Rochechouart Mortemart, jusque dans les draps de son lit froid d'être délaissé pour celui du Roy, car pour lui elle saigne à petit feu toutes les jolies filles du palais, et elle aura bien beau se défendre, dire avec la tête haute qu'elle ne fait celà que pour la distinction et la gloire... Elle ne pourra jamais nier que plus que tout... Elle aime son Roy.
Arme: Les liquides dans ses talismans, mais que sont-ils ? Arsenic ou cyanure ? Non, ne bois pas... Enfin, en veux-tu ? Signe particulier ou objet fétiche: Objet fétiche ? Mais le Roy, bien entendu !
Histoire : Françoise de Rochechouart de Mortemart, je suis aussi dite Mademoiselle de Tonnay-Charente. Le destin a voulu que je naisse le 5 octobre 1642 à Lussac en Poitou. C'est ma fois un bien beau pays, même si toutefois ce dernier n'était pas assez digne pour moi selon mon père, le marquis de Mortemart, prince de Tonnay-Charente, premier gentilhomme de la chambre du roi. C'est grace à sa prestigieuse place que j'ai eu un jour la chance de rentrer à la cour. C'est à ce moment-là que je pris le prénom d'Athénaïs.
Je suis arrivée à la cour pour la première fois en 1660, pour être dame d'honneur de la nouvelle reine Marie-Thérèse. Celà m'avait enchanté sur le coup, jusqu'à ce que j'eus des nausées à en damner le Diable à force de respirer ses fortes odeurs d'ail et de substances sur lequelles je serais encore incapable de poser le moindre nom. Ses humeurs trop douces me révoltaient, et j'avais bien peur qu'en la supportant trop je meurs d'ennui. La sotte aimait le Roy plus que de raison, et ne supporta bientôt pas les quelques oeillades que nous nous échangions parfois à table, bien que nos relations étaient encore fortement catholiques. C'est par sécurité qu'elle me présenta et me fit épouser Louis-Henri Gondrin de Pardaillan, marquis de Montespan, dont j'eus un fils que je revis jamais lorque je suis entrée pour toujours chez notre Roy en 1664. La Reine ne savait plus où se mettre et avait pleuré dans mes bras, me demandant des excuses pour m'avoir donné en pâture à un homme que je n'aimais pas, et c'est sans le savoir qu'elle s'était mise seule dans un bien drôle de pétrin. Certes, pour le moment, le souverain aimait bien regarder la magnifique allure de La Vallière, jusqu'au jour où elle tomba ma fois assez mal dans les escaliers. Le valet pouvait en être fier, on pouvait leur faire faire n'importe quoi contre une poignée d'or. Le spectacle était fort amusant, et je puis en témoigner... J'étais aux premières loges. "La Boiteuse". Ainsi était son nouveau surnom dans tout le palais depuis sa mésavantures, et les chansons que je faisais apprendre à son sujet à mon fidèle perroquet sembla amuser fortement le Roy qui espacait de moins en moins les visites dans mes appartements, pour des fins de moins en moins catholiques. Quand un jour, coup de théâtre, le Roy se présenta à la cour officiellement à mon bras, les visages des courtisans changèrents subitement à mon égard. Madame de Sévigné me qualifiera même alors "d'incomparable", "de belle madame" ou encore d'une "triomphante beauté". Jamais avant elle n'avait même posé les yeux sur ma personne, et je dois dire que de tels mots sortis de la bouche d'une femme que je prenais comme intelligente me fit beaucoup de plaisir. Quelques semaines après, je devinais bien et sans peine ses vraies motivations, et je lui imposais les distances avec celui dont j'étais désormais "la favorite". Moi, Athénaïs de Rochechouart Mortemart, maîtresse du roi depuis 1665, je devins la favorite en 1666, chiffre symbolique qui m'inspira les sens de la débauche et même des croyances noires. Le Roy est devenu chez moi une véritable maladie, et le sort de tous ces enfants que j'ai assassiné et qui seront tué encore, je le met sur son compte. L'amour est une maladie qu'il m'a donnée, et je ne supporte pas de la vivre seule. "La favorite". Ainsi m'appelait-on "la favorite" dans tous les coins de Versailles. Il fallait dire que ce titre m'avait donné bien des avantages, et avant tout celui d'instaurer la pensée "des Mortemart" comme il me plaisait de le dire. J'avais mis sous mon aile des artistes que j'affectionnais beaucoup, comme Corneille, Molière, La Fontaine et Lully. Leur art était bien plus beau et hautement plus noble que ceux des artistes espagnols que la reine imposait à la cour, et choisir à sa place la mode était une chose dont je ne me suis jamais lassée. Faites donc sourire, je vais danser avec notre Roy. Que la reine ne rougisse point, je m'occuperai à sa place d'assurer la descendance royale !
Louis XIV se sert à bon escient de tous mes bons services, et selon Madame de Sévigné, comme "d'une beauté à faire admirer à tous les ambassadeurs". Toutefois, une ombre avait sévit un petit moment sur ma tranquilité, Mademoiselle de Fontanges. Je l'aurais jusqu'au décès, jusqu'à la trogne, ce bel ange... Un bel ange peut-être, mais la pauvre petite, elle est sotte comme un panier ! L'expression sembla beaucoup amuser le roi, surtout quand elle fut récitée par mon fidèle perroquet. Nous sommes maintenant en 1667. L'affaire des poisons commence, et je tiens fort à faire une alliance avec la talentueuse La Voisin pour mettre un therme aux agissements de la Fontanges. je ne suis pas prêteuse, oh pour pas même un sou, Dieu sait pourtant que j'en ai, mais alors quand il s'agit de la couche du Roy, je suis impitoyable. Compte tes jours, sotte fille, compte, car ils ne te sont plus guère nombreux ! Du Roy, j'ai un premier enfant. Il est encore bien petit, et je ne me souviens jamais de son nom. Louis il me semble, à la gloire de l'homme que j'aime, mais encore, les enfants ne m'enchantent pas du tout. Pour les élever, j'ai fait appel à une pauvre dame, Françoise d'Aubigné. Elle est maigrichonne et bien peu amusante. Enfin une qui n'amusera pas le roi avec ses belles tenues et ses frivolité. Une femme simple, bonne qu'aux tâches intérieures. Le bel entourage... Mais personne ne m'avait prévenu de la suite... Des événements.
Dernière édition par le Ven 10 Nov - 0:58, édité 1 fois | |
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Mirolaïa Chvarned Svarna Ambassadrice/Admin
Nombre de messages : 96 Date d'inscription : 08/11/2006
| Sujet: Re: Athénaïs de Rochechouart Mortemart Marquise de Montespan Mar 14 Nov - 23:49 | |
| Bienvenue, très chère | |
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