Versailles, 1667
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Versailles, 1667

Sous le règne du Soleil se trament de drôles de choses...
 
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 M'en fous je la poste quand même =_=

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2 participants
AuteurMessage
Chevalier de Lorraine

Chevalier de Lorraine


Nombre de messages : 3
Date d'inscription : 04/06/2007

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MessageSujet: M'en fous je la poste quand même =_=   M'en fous je la poste quand même =_= Icon_minitimeMar 12 Juin - 9:45

... ça fera peut-être rappliquer quelqu'un, au moins pour m'engueuler . Sad


Nom: Ronac de Lorraine
Prénom : Denis-Alexandre
Âge : vingt-deux ans tout juste sonnés
Statut: Suivant / ( favori mais faut pas le dire ^^ ) / Chevalier, accessoirement
Nationalité: française ascendante lorraine ^^
Orientation religieuse : (catholique, protestante, orthodoxe, jésuite, janséniste, juive ou musulmane -ces dernières étant rares) et athée ça n'existe donc pas ? T_T Bon, disons gassendiste alors ...

Physique: (Développez et faites des phrases !)
Vous avez mille fois raison de demander, mon physique est des plus intéressants . J'aime à séduire mais aussi à choquer ; cela se retrouve dans mon accoutrement de tous les jours . Si l'on peut user de cette expression dans l'univers de la Cour, qui est mon seul univers ! Je change en effet chaque jour de toilette, comme il convient aux dames, car si elles en sont libres, pourquoi pas moi ? Néanmoins le noir reste ma préférence, et c'est en son hommage et pour le mettre en valeur, bien davantage que pour célébrer je ne sais quel idéal de pureté absurde, que j'ai teint ma chevelure de la teinte lunaire que vous lui voyez . On me trouve souvent frêle au premier abord, et quand on me connaît mieux ... fragile . Ce n'est pas une honte, mais ce n'est pas une gloire non plus ... Les longues capes et armures de parade, les cols fourrés et autres manches bouffantes ont le mérite de vous faire paraître plus puissant que vous ne l'êtes de par la volonté de Mère Nature ; je ne recours pas à de semblables artifices, au contraire . Je me plais tel que je suis, et ainsi m'expose, tant pis pour les jaloux que sont tous les médisants .

Psychologie: (Développez et faites des phrases !)

La vie et ses malices m'ont doté d'un tempérament malicieux . On l'a qualifié de diabolique, cynique, malveillant, voire carrément débauché ou sordide ; vous savez ce qu'il en est des langues de vipères de la Cour . Je ne suis qu'un libertin tout ce qu'il y a de plus courant, et ne prétends à nul de ces titres de noblesse . Je vous avouerai même souffrir de quelques tares et autres faiblesses de l'âme : une tendance assez bien maîtrisée mais toujours latente à la loyauté et à l'attachement, qui doit me venir de ma pauvre sainte mère ; un acharnement dans le travail, quel qu'il soit, que l'on pourrait à juste titre me reprocher comme fort peu aristocratique ; une lubie pour les choses du Nouveau Monde que l'on pourrait presque qualifier de rêve, ce qui serait d'une naïveté à faire pleurer ; et enfin, une excessive sensibilité sur le plan sentimental, qui peut faire de moi une vraie harpie, ce qui est honorable, mais aussi suivant les circonstances un soupirant éperdu et larmoyant, ce qui ne s'excuse en aucune façon . Dieu merci, mon excellent naturel suffit d'ordinaire à dissimuler ces travers fâcheux . Il faut être bien proche de moi, ou me surprendre dans un moment bien malencontreux, pour surprendre cette personnalité indigne d'un courtisan .

Arme: je porte l'épée mais n'aime point à en user, ce n'est en effet pas là que je brille le plus sûrement ; j'avoue préférer ma langue acérée

Signe particulier ou objet fétiche: les bagues, sceaux et autres ... chevalières remplissent chez moi ce double office

Histoire : (15 lignes au minimum, pour raconter son passé)

Il était une fois une charmante petite demoiselle, aux airs sages et pensifs de petite Madone et à la beauté délicate de ces dames de porcelaine de Botticelli . Il lui arriva une chose horrible : on la maria . Dieu me préserve de semblable destin ... Elle non plus ne pouvait aimer la personne que ledit destin lui assignait, et c'est dans la souffrance, le désespoir et la solitude qu'elle donna naissance à divers petits êtres qu'elle n'aimait point . Des filles, dont elle ne souhaitait pas la survie pour ne pas leur partager un avenir semblable au sien, et qui mouraient comme si elles le savaient dans les premiers jours de leur existence . Puis vint l'héritier attendu ; il fut retiré à sa mère dont on supposait qu'elle avait trempé dans la mort des précédents enfants . La nourrice qui en prit soin avait elle aussi dû tuer son nourrisson pour accueillir contre son sein l'enfant de la Dame et ce, sans partage . Les fantômes de nouveaux-nés devaient longtemps le tourmenter, d'autant que le jeune homme qu'il devint portait la culpabilité, prononcée à jamais par l'Eglise toute puissante, de ceux qui n'enfanteront jamais .

Dès quinze ans, pour son malheur, ses goûts étaient déjà fixés, contrairement à sa personnalité qui souffrait encore des rudes leçons morales de son père . Cependant il avait réussi à renouer le contact avec sa mère, laquelle vivait recluse en ses appartements, à rideaux tirés, comme une endeuillée, depuis qu'elle avait donné une vie qu'elle n'avait pu reprendre . Tour à tour il l'encourageait doucement à lui donner les noms des soeurs qu'il aurait dû avoir, et se déguisait parfois afin d'en jouer le rôle . Cela lui plaisait et il sentait que sa pauvre mère en tirait une sorte de rédemption ; c'était bien entendu dans le secret de l'aile qui lui était dévolue, et où le père n'avait que faire de montrer sa redoutable stature . La demi-folle y trouva à l'âge de trente-huit ans un trépas obscur mais paisible, veillée par les ombres de ses petites victimes réunies en un seul visage en larmes, celui de l'adolescent .

Alexandre est le nom d'un grand conquérant, et Denis vient de Dionysos, seigneur des ivresses ; même sous le nom de Madeleine ou de Jocaste, ce furent dès lors ces étymologies qui gouvernèrent la vie du jeune homme, au désespoir de se retrouver dans un monde où ces jeux clandestins n'existaient plus, et où seules demeuraient les leçons et l'apprentissage de la vie en société dans ce qu'elle a de plus bassement consensuel . Il fuyait le domicile à la nuit tombée, tel un loup-garou tombant sa peau pour révéler sa pelisse . C'est sous l'apparence d'une demoiselle mystérieuse et masquée qu'il courait les quartiers, et si souvent il rencontra des jeunes filles hardies et libres-penseuses qui usaient du stratagème inverse, il lui sembla bien au bout de quelques années de ce régime être le seul de son espèce . Certes il trouvait compagnie peu soucieuse de ce qui se cachait au bout de ces jambes fines et blanches, pour peu qu'on soit autorisé à s'en jouer à loisir ; mais c'étaient néanmoins des messieurs fort attachés à leurs attributs virils ainsi qu'à leur succès auprès de ces dames, grands fanatiques de la moustache et de la royale, et qui pour rien au monde n'eussent passé jupons .

Notre Jocaste se vit finalement conseiller les salons précieux . C'est ainsi qu'il fit son entrée à Paris, sur quelques recommandations de fort bonne facture, et s'y trouva immédiatement plus à son aise qu'en tout recoin de province où il eût jamais séjourné . Il s'éprit d'amour véritable, connut l'horreur de la déconvenue, se forgea un joli petit nom qui n'était ni d'un genre ni de l'autre, mais convenait à toutes ses connaissances, et en bref, devint véritablement un homme . Mais sa vie n'avait point encore connu de ces changements qui font basculer un destin du tout au tout . Dans son cas, ce fut l'entrée à Versailles . Lorsqu'on est si fort envieux de liberté, est-ce bien logique que d'aller s'enfermer dans cet univers clos et sans échappatoire, me demanderez-vous ? Et vous aurez raison, mais notre Chevalier - titre acquis depuis peu par égard pour son noble maître, j'ai omis de vous signaler que la maison paternelle était en réalité, davantage qu'un réel manoir, une grande ferme aménagée en demeure bourgeoise - n'a jamais rien eu de bien logique . Comme autrefois il fuyait le monde et ses méchancetés en se cachant dans le secret de la chambre de sa mère, ainsi désormais il se recrée un petit écrin à sa mesure dans cette Cour qu'il maîtrise parfaitement jusqu'au moindre rouage, ainsi qu'une langue étrangère . Il lui semble qu'elle a été faite pour lui : les cérémonies sont ses champs de bataille, les bals ses terrains de chasse, les beau vêtements ses grands discours, et Dionysos comme Alexandre y trouvent leur compte tant qu'ils peuvent . Et du moins ici, point d'enfants pour sembler le contempler d'un regard accusateur ...
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Marquise de Montespan
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Date d'inscription : 09/11/2006

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MessageSujet: Re: M'en fous je la poste quand même =_=   M'en fous je la poste quand même =_= Icon_minitimeMer 14 Nov - 21:33

MDR !
Viens sur Ad Mortem !!!
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