Nom : Lusignant de Mont Cavalière
Prénom : Guy
Âge : 36 ans
Statut : Vicomte de Châteaulin
Nationalité : Française
Orientation religieuse : Catholique
Physique : Guy Lusignant de Mont Cavalière est de haute taille ; il est en effet grand d’un mètre quatre-vingt-six. Sa minceur met d’autre part sa taille en valeur.
Il est souvent vêtu de légers habits de soie et de dentelles et arbore toujours une cape bleue nuit, et est chaussé de souliers à talons. Les jours de grand froid ou de grand vent, il revêtit un manteau noir. Sa démarche est militaire et ses gestes assurés et réfléchis. Sa tête est surmontée d’un grand chapeau noir.
Il est glabre, et poudre son visage. De petits sourcils fins surmontent de petits yeux verts. Il porte une longue perruque blanche dissimulant de courts cheveux bruns.
Sa main droite serre constamment une canne cylindrique à pommeau sphérique en platine.
Psychologie : Le Vicomte a un point faible : les confiseries. Il est mince, mais s’empiffre de chocolats et bonbons lorsqu’on lui en offre. Il n’est pas marié, et se démène peu pour trouver une femme à sa convenance.
Le Vicomte Guy Lusignant de Mont Cavalière tient toujours sa parole, et hais les parjures. Il est également très croyant, mais refuse l’autorité d’un Pape qu’il trouve empoté. Il aime les livres et tout ce qui peut augmenter sa culture. Il ne se prive pas de ses privilèges, mais s’efforce d’aider le peuple, avec qui il est très proche.
Il est calme et posé, et s’énerve rarement. Malheureusement, il hait les Protestants, qu’il considère comme des traîtres et des mécréants.
Arme : Il porte au côté une rapière à fourreau et poignée ouvragés. Il dissimule aussi son vieux pistolet d’ordonnance sous sa cape.
Signe particulier ou objet fétiche : Il ne se sépare jamais de la croix en or qu’il porte au cou.
Histoire : Guy Lusignant de Mont Cavalière est né à Châteaulin, en Bretagne, en 1631. Fils de nobles de la région, il disposait d’une éducation privilégiée. Son précepteur lui a enseigné tout ce qu’il avait à savoir sur chaque domaine du monde ; l’Histoire de France l’a rapproché du peuple et de l’Église : à la mort de ses parents, en 1652, il fait un don de plusieurs centaines de livres aux habitants et aux clercs de la ville. Cela lui vaut la reconnaissance de ceux-ci.
Passionné par le prestige de l’armée, il s’engage en 1659, laissant à sa sœur cadette la gestion de la demeure familiale et du fief. Son père ayant jadis des relations dans l’armée, il obtient rapidement le grade de Major. Il participe à la fin de la guerre franco anglo-espagnole la même année. Puis il obtint le commandement de la garnison d’un fort, en Alsace-Lorraine.
À l’âge de trente-deux ans, il décide de quitter l’armée pour des raisons mystérieuses. Il rentre à Châteaulin, où il retrouve sa sœur mariée à un Lord, exilé d’Angleterre. Ayant servi dans la guerre d’Espagne aux côtés des Anglais, Guy accepta son beau-frère comme s’il eut été Français.
Durant quatre ans, Guy œuvra pour améliorer le quotidien des sujets de la région. Il disait que le peuple était le cœur de la France après Dieu.
Enfin, un beau jour, il prend la décision de se rendre à Versailles, pour rencontrer le Roi et vivre à la Cour. Il était en effet tenté par l’étiquette, les coutumes et les intrigues de la demeure Royale.