Nom: Cellini
Prénom: Nathanaëlle
Âge : 17ans
Statut: Ambassadrice de Florence
Nationalité: Toscane
Physique:
Le faciès de Nathanaëlle est de forme ovale, finement ciselé par ses dix sept années d’existence, il atteint aujourd’hui le summum de sa beauté. Habitant depuis son enfance à Florence, son épiderme semble avoir bénéficier d’une nuance légèrement brunâtre qui en fait tout son charme. Ses yeux de couleurs émeraude sont séducteurs, espiègles ; ils ont d’ailleurs une fâcheuse tendances à regarder là où il ne faut pas. « Toutefois, si vous les eussiez contemplés plus longuement, vous auriez put y percevoir la duperie et la haine » En effet, l'échancrure de ses yeux, affinée par une nuance de jais et ses sourcils finement taillés, laissés à leurs couleurs originelles, ne réaffirment pas sa jouvencelle apparence. Son nez, façonné avec légèreté est plutôt jolie, se mêlant parfaitement avec le reste de son visage. Sa bouche est ornée par des lèvres délicates à demi-charnue, ainsi, son sourire à la fâcheuse tendance à charmer irrévocablement les hommes. Parfois agrémenter d’une touche de rouge, elles s’intègrent parfaitement à la pâleur de son teint. Ses pommettes ne sont pas turgescent bien qu’elle ne soit pas pour autant efflanquée, disons qu’elles atteignent le milieu adéquat, ainsi, elles embellissent, le tout, d’une touche gracieuse et féminine. Sa voix est toujours acerbe, plus aiguë que grave, elle à un timbre absolument féminin, ce qui lui empêche toute tentative de dissimulation parmi la gente masculine. Ses longs cheveux bruns sont le fruit d’une grande attention, brossé et lavé fréquemment, ils arborent des éclats d’une brillance surprenante. Parfois décoré par de longues tresses ou par de belles fleurs, ils sont délicatement coiffés pour descendre avec fluidité sur ses épaules. Quant à ses oreilles, elles sont ornées de bijoux dont la richesse et la rareté coïncident avec le nombre incalculable de ses amants…Sa silhouette est élancée, alliant forme féminine à une agilité déconcertante, elle n’en est pas pour autant à toute épreuve. Nathanaëlle s’avère frêle, fragile, mesurant environ un mètre cinquante cinq pour un peu plus de quarante cinq kilos, elle n’a pas le physique d’une belliciste ; toutefois, ses bras et ses jambes sont d’une finesse et d’un envoûtement déconcertant. D’autre part, ses mains, effilées et ténues sont un de ses premiers outils, elles sont dissimuler par des gants en soie rouge, pour qu’elle ne soit jamais abîmer ni par le temps, ni par le sang. Habillé toujours par une robe de couleur rouge, rose ou pourpre mettant en valeur ses formes, Nathanaëlle n’aime pas passer inaperçue…
Psychologie:
D’une volonté de fer, quand Nathanaëlle à une idée en tête, il est impossible de la faire changer d’avis, et ce, même par la force, ce qui incombe la mort d’autrui. De plus, elle est tellement égocentrique qu’il est parfois dure de la tenir sous son contrôle. Elle n’est pas fiable et encore moins de confiance, elle n’aura aucun scrupule a poignardé dans le dos ou à liquider un homme dans sa couche. Cependant, derrière ses airs inédits, elle est d’une intelligence surprenante, elle pourrait tenir un débat philosophique ou lire un ouvrage compliqué sans aucun problème. Elle n’a aucune morale, oui, mais elle consent les sentiments. Menteuse, sournoise et narcissique, elle compense son mal être physique et mentale en jouant avec les gens. N’hésitant jamais à semer la discorde dans le rang de ses ennemis pour ne jamais à avoir à se battre, ce qui serait d’ailleurs, vu son physique, tout bonnement suicidaire ; elle manie le français, l’italien et l’allemand avec aisance et ironie. Ses longues phrases sont connues à Florence pour toujours finir sur une méchanceté lancée à l’égard de son interlocuteur.
Malgré tout, Nathanaëlle fait preuve d’une lâcheté surprenante, et d’un inquiétant attachement à la vie ; elle ferait n’importe quoi pour sauver sa vie…Ses promesses, ses amis, plus rien ne compte quand sa situation devient délicate.
Si quelqu’un lui fait du mal, elle un proverbe qui dit « Quand quelqu’un me frappe, je réplique par dix fois », en effet, Nathanaëlle est rancunière jusqu’à l’extrême. Ses foudres sont terribles ce qui par ailleurs la conduite à être nommé ambassadrice de Florence. Toutefois, son audace se limite là où ses pouvoirs s'endiguent, elle n’irait pas s’attaquer à un prince ou un roi si elle savait qu’elle n’avait aucune chance de pouvoir faire quoi que ce soit. Mais même si sa puissance est limitée, c’est une femme qu’il vaut mieux avoir de son coté…Qui sait ce qui pourrait ce passer, elle est imprévisible…
Réflexion, circonspection et défiance sont ses maîtres mots, elle n’en dérogera pas de si tôt…
Arme: Une fiole de poison dissimulé dans sa robe…
Signe particulier ou objet fétiche: Aucun
Histoire :
Cela faisait déjà plusieurs jours que Nathanaëlle avaient quitté Florence pour Versailles sans qu’aucune halte ne lui soit accordée. Ses tentatives pour distraire sa garde avait tout échoué et son pauvre corps la faisait atrocement souffrir. Cette fois-ci, la punition de son père avait été terrible, elle n’avait d’ailleurs jamais pensé un jour qu’il puisse agir de la sorte. Délégué, elle, sa fille la plus belle et la plus intelligente dans une cour de nobles affamés de chair en tant qu’ambassadrice. Ce titre n’avait été bien sur qu’un prétexte à l’envoyé en France trouvé un mari, riche et puissant, qui épouserait une femme dont la virginité avait été abattue. Il espérait ainsi pouvoir faire d’une pierre deux coups, en gagnant sa part de prestige et d’or tout en n’ayant plus la responsabilité des actes crapuleux de sa fille. Quoiqu’il en soit, Nathanaëlle n’avait pas l’intention de se soustraire à l’autorité paternelle, elle ne connaissait que trop bien le geôlier du château familial pour ne plus avoir peur du cachot…
Pourtant, tout avait si bien commencé. Aînée d’une portée de quatre filles, elle avait été déjà petite, habitué au luxe et à l’opulence. Intelligente et fier ; elle s’était rapidement essayer au chantage et à la manipulation pour avoir ce qu’elle voulait. Et là où son père donnait des limites, sa mère les effaçait. Les robes, les poupées, tout lui étaient offertes avec un grand sourire ; et malgré qu’elle fut la préféré de tous et de toute, elle jalousait ses sœurs en secret.
A l’aube de ses dix ans, sa fierté devint orgueil et son intelligence, narcissisme. C’est aussi à cette époque qu’elle commença à mentir et à se mettre dans des colères noires. Tout le monde se souvient encore là bas de la violence avec laquelle elle avait hurlé sur sa cadette, du fait qu’elle posséda une robe de plus qu’elle. Ceci lui valut d’ailleurs un mois entier de cachot…Cette punition n’eut toutefois pas refroidit ses ardeurs et s’est avec la plus grande joie qu’elle s’adonna à un nouveau passe temps, ridiculisé ses sœurs à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
Quand elle eut douze ans, son père l’autorisa à côtoyer la gente féminine de son age, elle devint vite réputé pour sa malveillance et son odieuse façon de traiter les donzelles avec méprit. Pourtant, elle était suivit par quelques filles qui autre le fait qu’elles soient en quelques sortes esclave, espérait ainsi pouvoir éviter ses foudres. En effet, elle était craint, et cette peur lui permettait d’agir à sa guise…Pendant cette période, elle passa plusieurs semaines au cachot pour un nombre incalculable d’ignominie à l’égard de ses sœurs ; on notera ici le jour ou elle mit le feu à la chevelure de la cadette en faisant croire à un accident. (la pauvre en garde encore des séquelles)
Ensuite, découvrant peu à peu l’existence d’une gente masculine, elle envia leur position sociale. Elle délaissa son groupe de « chérubins » ainsi que ses sœurs pour se consacrer plus pleinement à la cour de Florence et à la manière dont elle pourrait y agir en accord avec sa nature orgueilleuse. Elle découvrit bien vite l’hypocrisie et la méchanceté qui y régnait, elle s’y accommoda sans soucis. Elle s’amusa à séduire de beaux jouvenceaux en leurs promettant, mariage et puissance. Son physique l’y aida…Malgré tout, une fois qu’elle avait été contentée en or et en bijoux, elle jetait ses soupirants comme des vulgaires robes démodées. Néanmoins, jamais elle n’avait trahi son père en offrant sa virginité, elle n’était pas encore prête à défier son père publiquement…Les années s’enchaînèrent et son paternelle dut faire pression plusieurs fois pour que jamais les activités de sa fille ne puisse sortir au grand jour. En effet, il avait dut payer un nombre incalculable de père mécontent pour que leur colère en soit amenuiser.
Néanmoins, quand un jour, Nathanaëlle rentra au château en criant à qui voulait l’entendre, qu’elle avait perdu sa virginité ; il ne passa pas par les bas fonds pour régler le problème. Après étude préliminaire fait par un médecin réputé, il fouetta sa fille devant les yeux concupiscents des anciennes martyres de Nathanaëlle. Ce fut le jour le plus humiliant de sa vie, elle en garde encore les traces sur son dos…Ensuite après l’avoir enfermer préalablement plusieurs semaines au cachot, il décida de l’envoyer à Versailles pour la faire marier. Et si des propos négatifs sur sa fille arrivaient à ses oreilles, son père lui avait promit l’enfer. Bah, elle pactiserait avec le diable !
…Soudain, la voix d’un de ses gardes la fit sortir de la torpeur dans laquelle elle s’était enfoncée
« Segnora, siamo arrivato ! »
A laquelle elle ne put répondre que, sur une voix mielleuse…
«Infine»