Versailles, 1667
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Versailles, 1667

Sous le règne du Soleil se trament de drôles de choses...
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

 

 Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Marie-Anne de Conti
Princesse
Marie-Anne de Conti


Nombre de messages : 23
Date d'inscription : 21/11/2006

Marie-Anne de Bourbon,  princesse de Conti Empty
MessageSujet: Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti   Marie-Anne de Bourbon,  princesse de Conti Icon_minitimeLun 27 Nov - 21:52

Nom: De Bourbon.

Prénom: Marie-Anne.

Âge : 12 années.

Statut: Mademoiselle de Blois, princesse de Conti.

Nationalité: Française

Physique: Marie-Anne de Conti a une allure assez distinguée et hautaine. Elle est svelte et élancée, elle a l’air fragile comme une branche de saule, que l’on peut briser facilement. La jeune fille est assez grande pour son âge, et est assez bien formée. Elle a hérité de la blancheur de teint de sa mère, « qui avait le plus beau teint du monde ». Sa peau est douce, la jeune fille ne porte pas de poudre telles les dames de la Cour mais une crème dont seule sa domestique connaît le secret. Ses yeux qu’elle maquille soigneusement, sont marrons foncés et brillent lorsqu’elle est heureuse. Ils impressionnent les courtisans, car ils sont fixes et cachent une âme déterminée. Son nez est petit. Les lèvres de Marie-Anne ne sont jamais maquillées et sont très pâles. Son sourire est habituel cependant elle ne sourit jamais vraiment. Elle étire ses lèvres dans le vide. Son visage bien dessiné est entouré de grands cheveux blonds ondulés qu’elle coiffe toujours soigneusement. D’ailleurs, beaucoup de domestiques s’occupent d’eux, les lave et les peigne.
Malgré sa petite taille et son physique assez discret parmi toutes ses belles dames, Marie-Anne dégage un charisme étonnant. Dès qu’elle entre dans une pièce, elle s’impose naturellement. Elle est gracieuse et charmante. Elle a d’ailleurs été remarquée lors d’un ballet du Roy où elle jouait une petite Muse.

Psychologie: L’âme de Marie-Anne a deux faces.
La première est une jolie princesse de douze ans, intéressante et intéressée, curieuse de tout, portant sa charge avec grâce et courage. Elle aime être entourée d’amies, en particulier d’Emilie de Choin, séduire et impressionner. Elle est jalouse du pouvoir que détient la marquise de Montespan sur le Roy, et tente par tous les moyens de la dépasser par l’éloquence et l’esprit. Elle se plaît à être charitable mais sans être très pieuse (les visites au couvent du Carmel sont une torture pour elle). Elle charme la Cour.
La seconde est bien plus noire. Elle se méfie de tout le monde en particulier des amis de la Montespan, la Fontanges et des inconnus. Elle est mesquine et s’amuse à se moquer des courtisans trop faibles ou idiots même si elle respecte la Reyne. La jeune fille n’hésita pas une seconde à faire assassiner le laquais qui se moqua de sa mère et ne tergiverserai pas pour recommencer...

Arme: Quelques épingles empoisonnées dans sa chevelure et une dague sous sa jupe.

Signe particulier ou objet fétiche: Une fiole, contenant un puissant antidote, cachée dans son corsage.

Histoire :
Vincennes, 1655. Une jeune femme souffre en silence dans son appartement. Sa beauté célébrée dans tout le royaume n’est plus qu’un mirage. Ses épais cheveux blonds cendrés sont défaits et se mêlent à la couleur blanche des draps ; sa peau diaphane est recouverte de transpiration ; ses yeux d’un bleu ciel sont vitreux et fixent le plafond avec adoration. Elle implore Dieu. Une simple fille du peuple est à ses côtés. La jeune dame ne cesse de lui demander où se trouve le Roy de France.
- A la messe, mademoiselle, il sera bientôt averti de votre état, répond la gueuse.
La pauvre demoiselle y voit un signe du ciel. « On me punit de mon péché », se dit-elle avec effroi.
Mais soudain, c’est l’affolement dans la chambre. La jeune femme gémit.
- Calmez-vous, votre enfant arrive, ordonne la gueuse, qui n’est autre qu’une modeste accoucheuse.
Après quelques heures de souffrance, discrètement, Françoise Louise de la Baume le Blanc, mademoiselle de la Vallière met au monde une toute petite fille.


Un an plus tard. Louis le quatorzième, vêtu de bleu et de brocart, plus majestueux que jamais assiste au baptême de la petite fille que lui a donné sa jeune favorite Louise de la Vallière. Il a donné à celle-ci le duché de la Vallière. Ainsi, la mère de sa fille qu’il venait de légitimer aurait l’honneur du tabouret. Fièrement, il regarde avec émotion la petite d’un an bouger légèrement. C’était sa fille ! Une petite, appelée Marie-Anne comme sa mère, la Reyne-mère, qui était née de l’amour, née d’une femme magnifique et qu’il avait désirée, pas comme cette balourde de Reyne Marie-Thérèse. Satisfait, il s’attarde un instant sur le visage de sa favorite dans l’assistance. Roy, père, aimant et étant aimé, quoi de plus désirable !


La jeune Marie-Anne, toute blonde et innocente, fut rapidement enlevée de sa mère pour être élevée dans le secret. Bien que légitimée, elle restait néanmoins l’enfant du péché. Madame de Saint-Terval, sa gouvernante, était une pauvre femme sans esprit qui se consacra entièrement à l’amusement du jeune frère de Marie-Anne, Louis, le comte de Vermandois, qu’on lui avait envoyée également. La petite mademoiselle de Blois, comme on l’appelait dans la Cour, resta donc très seule toute son enfance dans le Louvre. Son père ne souhaitait pas qu’ils fussent sous ses yeux, par peur des reproches de sa mère, Anne d’Autriche.
Marie-Anne, en jouant dans les couloirs, rêva que sa mère pensait à elle, qu’elle pleurait tous les soirs, et que cet immonde Roy l’empêchait de venir la voir. En réalité, cette solution soulageait aussi la Vallière, qui avait du mal à supporter d’être une favorite, elle très pieuse.
Marie-Anne n’eut qu’une seule amie Catherine, une fille de lingère, qui lui racontait tout ce qu’elle savait de Versailles. Sa chance fut que Colbert, un ministre respectant la favorite, venait souvent au Louvre et lui apprit à lire et à écrire sur la demande du Roy. Il lui enseigna à se comporter en véritable fille de Roy. Ce n’est qu’à l’âge de sept ans que son père la réclama auprès de lui, à la Cour. Impressionnée, Marie-Anne, qui avait vécu jusqu’alors dans les couloirs sombres et froids du Louvre refusa tout d’abord d’y aller. Mais son père vient en personne la chercher.
Ce jour-là, Marie-Anne était habillée tout simplement et s’amusait avec son frère quand un grand homme aux cheveux longs arriva. La gouvernante, balbutiante, s’inclina profondément. Marie-Anne allait l’imiter, devinant qu’il s’agissait de son père, quand elle croisa le regard brillant du monarque. Prise d’une pulsion, elle courut dans ses bras. Le Roy retint quelques larmes.
C’est ainsi, sous la protection de Sa Majesté, que la petite fille arriva à la Cour, sans être préparée à la médisance des nobles. Heureusement, elle su faire bonne impression et madame de Sévigné célébra sa grâce. Elle reçut également bon accueil de sa mère Louise, qui était aux prises avec quelques dames, qui souhaitaient s’imposer en tant que favorites du Roy.
La petite apprit très vite à se méfier des courtisans, en particulier de ceux qui la flattaient. Sa beauté et son charme naturel séduirent ceux-ci et ses parents qui ne cessèrent de l’admirer.
Cependant à l’âge de dix ans, Marie-Anne montra un côté plus obscur d’elle-même. Un laquais se moqua ouvertement de sa mère qui se voyait remplacée par une marquise, madame de Montespan dans les faveurs royales. Prise de colère, Marie-Anne qui aimait tendrement sa « belle maman », le fit assassiner par une personne de confiance.
On retrouva le corps de ce petit garçon dans la Seine quelques jours plus tard. Mademoiselle de Blois ne fut jamais inquiétée.
Bientôt entourée de plusieurs demoiselles de compagnie, en particulier d’Emilie de Choin, Marie-Anne suivit avec intérêt les rivalités de sa mère, d’Angélique de Fontanges et de Montespan.
Le Roy décida alors de fiancer la petite mademoiselle de Blois à l’héritier de Conti, Armand. Marie-Anne devint donc la princesse de Conti. C’était la première fois qu’une bâtarde allait épouser un prince de sang.
Dans la même année, Louise de la Vallière, ridiculisée par une chute, alla bientôt se réfugier au couvent du Carmel. Marie-Anne se sentit abandonnée. Elle se consacra exclusivement à son père au grand mécontentement de la Montespan qui souhaitait voir le Roy se détacher entièrement de la Vallière et de leur descendance.
Elle n’y est toujours pas arrivée. Louis XIV est très attaché à sa fille, admirée de la Cour. Mais celle-ci se méfie. Beaucoup de courtisans sont près à se débarrasser d’elle et le poison va de mains en mains en cette année 1667...
Revenir en haut Aller en bas
Marquise de Montespan
Favorite Royale/Marquise/Admin
Marquise de Montespan


Nombre de messages : 128
Age : 36
Date d'inscription : 09/11/2006

Marie-Anne de Bourbon,  princesse de Conti Empty
MessageSujet: Re: Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti   Marie-Anne de Bourbon,  princesse de Conti Icon_minitimeLun 27 Nov - 22:07

La Montespan ne veut pas que le Roy ne reconnaisse pas sa fille, elle s'occupe d'autre chose...
Mais si dans l'intrigue celà plait à notre princesse de le croire, à sa guise !

Très bonne fiche cepandant, peux jouer !

-Athénaïs-
Revenir en haut Aller en bas
 
Marie-Anne de Bourbon, princesse de Conti
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Versailles, 1667 :: Hors Jeu :: Parchemins-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser