Versailles, 1667
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Versailles, 1667

Sous le règne du Soleil se trament de drôles de choses...
 
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 Ruth Tricksy, catin...

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2 participants
AuteurMessage
Ruth Tricksy Williams
Catin
Ruth Tricksy Williams


Nombre de messages : 14
Date d'inscription : 25/11/2006

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MessageSujet: Ruth Tricksy, catin...   Ruth Tricksy, catin... Icon_minitimeDim 26 Nov - 1:37

Nom: Williams
Prénom: Ruth, dite Tricksy, la perfide
Âge : 19 ans
Statut: catin
Nationalité: anglaise

Physique:
Un miroir. Une psyché, pour être exact.
Elle se regarde, l'oeil critique et perçant. Ce corps jeune encore, élancé, elle le connaît pourtant à merveille... ces seins à la courbe enchanteresse, qui pointent fièrement vers l'avant, tels la proue d'un navire, cette taille fine et ce ventre musclé, ces hanches voluptueuses qui prolongent délicatement la ligne de la taille, ces jambes longues et galbées qui se terminent par une cheville fine et des pieds gracieux, ces bras qui quand elle danse, se nouent autour d'elle, la faisant ressembler à une Méduse vive, ces épaules rondes et ce cou de cygne gracile... cette intimité à peine voilée par la toison, ces fesses musclées à la courbe sensuelle...
Elle connaît par coeur chaque partie de son corps parfait. Ce qu'elle examine aujourd'hui, c'est son visage, son visage qui va si bien de paire avec le reste... Cet ovale aux traits fins entouré d'une longue crinière de cheveux d'acajou aux reflets sanglants, dans lequel brillent deux yeux noirs, immenses, profonds tels des lacs, lumineux à tel point qu'on les croirait nitescents. Le nez... fin et retroussé, lui offrant un profil légèrement mutin. La bouche pulpeuse et vermeille. Les pommettes hautes, le front superbement proportionné, les sourcils tracés minutieusement. La peau de lait...
Elle a fini de se regarder, et d'une démarche féline, se détourne de la glace et se dirige vers un lit. Ses vêtements...
Ces fripes de prostituée et cette dentelle élégante, laissant voir toutes les parties du corps, elle les revêtit.
Elle est prête.

Psychologie:
Ruth porte bien son surnom. Perfide et vicieuse telle une vipère insidieuse, elle se cache et traque en agissant dans l'ombre, manipulatrice et détestable. Les masques, elle en use et en abuse, devenant d'un jour à l'autre un personnage différent, la veuve éplorée, la jeune fille en fleurs, la rosière à peine sortie de son couvent, l'enfant désorientée, la catin séductrice ou la vierge immaculée. Elle sait être qui elle veut et qui l'on veut qu'elle soit et avec elle l'expression "l'habit ne fait pas le moine" prend tout son sens. Comédienne dans l'âme, elle ne recule devant aucun jeu quand il s'agit de parvenir à ses fins, aussi peu honnêtes soient-elles.
Au plus profond d'elle-même cependant, elle est avant tout une femme-enfant curieuse de tout, vive et intelligente. La nouveauté a l'attrait de la jeunesse à ses yeux, elle aime ce qui bouge, ce qui l'entraîne dans une folle gigue. Elle n'a rien perdu de son innocence, car ceux qui ont violé son corps n'ont pas violé son âme. Elle peut s'enfermer dans un abîme de candeur et de timidité, cesser ses frasques et être ce qu'elle est réellement dans le fond. Peu sont ceux à qui elle s'est dévoilée, ils sont rares et précieux à ses yeux.
Elle est dominatrice et supporte mal qu'on la contredise. Colère d'enfant ou caprice de femme, elle excerce sur le bordel où elle travaille un pouvoir mené d'une main de fer. Irascible, il ne vaut mieux pas déchaîner sa colère, car alors elle devient une furie dévastatrice... hélas, il est fréquent qu'elle s'énerve et alors c'est la terreur au bordel.
Sous cette apparence brusque se cache un coeur d'or. La jeune femme n'hésite pas à aider son prochain, à mettre sa fierté de prostituée dans sa poche et à prendre soin des plus démunis. Elle donne de sa personne à tous les sens du termes, étant la confidente, l'amante et la soeur de ceux qui en ont besoin. Non seulement catin mais aussi courtisane de charme, elle a la conversation prolifique.
Certaines choses brisées en son coeur la rendent très fragile et elle pleure souvent, seule dans sa chambre. Elle pleure sa condition inhumaine qui la force à vendre son corps à des inconnus, qui repartent aussitôt après avoir joui, sans s'inquiéter de ses plaisirs à elle. Son seul loisir ? compter les sous, pleurer. Et quand la pluie roule sur les vitres, refaire le monde avec les filles et la patronne.
D'aucuns diraient qu'elle est une faible femme et ne sait se battre, c'est faux : elle manie la pire des armes, les mots, avec brio. Elle connaît l'art du poignard et plusieurs fois a dû chasser des soudards prêts à violer les filles à coups de couteau. Cruelle et impitoyable, elle sait garder la tête froide en tuant. L'orgueil cependant l'empêche de s'attaquer aux plus faibles qu'elle, elle méprise la lâcheté.
Ruth est une jeune fille de caractère, aux nombreux visages et à la force sans pareille, un coeur d'or sous un amas de nerfs...

Arme:
un poignard caché dans son corsage -quand elle en porte un-, des lames dissimulées dans le bracelet qu'elle porte au poignet, un revolver
Signe particulier ou objet fétiche: elle se dessine souvent une vipère au henné autour des hanches...

Histoire :
Londres, 1648... des cris d'enfants devant un grand château, des seigneurs intrigués, des serviteurs affolés. Un bébé déposé devant une porte, drapé dans un drap de coton sans prétentions, un bébé famélique et qui hurle à en perdre haleine... à la mort, auraient dit certain. La Faucheuse était-elle dans les environs à cet instant, venait-elle de frapper de sa faux la mère de cette créature, nul n'aurait pu le dire. Toujours est-il que la vie de Ruth commença dans ce château.

Née de parents inconnus, recueillie par les gardiens, un couple doux et aimant qui n'avait jamais réussi à avoir d'enfant, elle eut une enfance solitaire mais emplie d'amour. Elle ne manqua de rien, cependant, aucune éducation ne lui fut donnée. Dès qu'elle fut en âge de travailler, on lui apprit à faire le ménage dans l'immense demeure au luxe implacable.

Oh, c'était bien beau, ce palais. Beau, grand, luxueux, coloré. Ruth n'avait pas le droit d'entrer dans les chambres avec ses pieds nus, néanmoins elle se doutait que c'étaient des endroits encore plus beaux que les autres. Elle, elle ne nettoyait que le couloir infini, chaque jour pareil, mais c'était bien, le couloir. Il y avait plein de couleurs. Elle étudiait les dalles aux teintes magnifiques, dans l'espoir sans doute d'y voir un avenir meilleur.

Sa vie se résumait à ces dalles éclatantes, ce couloir qui semblait éternel, cette eau savonneuse, ces genoux et ce dos douloureux, ces vêtements sales mais décents, cette nourriture bien moins riche que celle des seigneurs, cette perpétuelle sensation de n'exister pour personne. Qui était-elle ? Personne ne le savait. Son nom ne resterait pas dans l'histoire. Elle serait éternellement Ruth, enfant abandonnée, fille adoptive du couple Williams. Et jamais elle ne connaîtrait son vrai nom.

Quinze ans avaient passé depuis qu'on l'avait découverte quand elle Le rencontra pour la première fois. Il était beau, jeune, riche, c'était un ami du châtelain. Elle le contempla sans être vue, sans que jamais il ne la regarde. En le voyant, elle en était tombée amoureuse folle... elle le regarda partir, alla se coucher dans sa grange, cette demeure qui était son salaire.

Mais le soir-même, il revint. Il revint pour elle... faisant irruption dans son logis, il la couvrit de baisers. La nuit fut passionnée, tout comme les suivantes, d'ailleurs. Elle l'aimait tendrement, au plus profond de son être, sans pouvoir se rendre compte qu'il ne la visitait que pour son plaisir. Sans se rendre compte qu'elle était un objet sexuel, et rien de plus.

Il dut partir pendant un an "pour affaires". Elle pleura mais le laissa aller, se demandant pourquoi elle prenait du poids et grossissait alors qu'elle mangeait si peu. Quelle était la cause de ses malaises devenus fréquents ? Pourquoi était-elle fragile mais rayonnante ? Elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Ce ne fut qu'au neuvième mois de grossesse, accouchée par la lingère et la cuisinière, ses amies de toujours, qu'elle comprit.

Quand les châtelains apprirent son état, ils la chassèrent de leur demeure. Ils n'avaient pas besoin de ces bouches inutiles. Avec sa fille dans les bras, Ruth dut quitter le domaine de ces seigneurs qui avaient été si bons pour elle. Elle pleurait beaucoup, brisée de l'intérieur. Elle nourrissait de son mieux ce poupon qu'elle avait si longtemps porté en elle, sans se rendre compte que son sein ne produisait aucun lait et que le bébé était dorénavant un cadavre.

Elle marchait sans s'interrompre, mendiant pour manger, dormant sous les ponts en grelottant. Un jour, elle s'arrêta en plein milieu d'une ville, épuisée. Elle caressait fébrilement le visage de sa petite fille, si douce, si douce ! Un passant s'arrêta alors et se moqua d'elle, elle ne comprit pas pourquoi. Elle leva vers lui un regard d'incompréhension triste, ses joues étaient maculées de larmes. Elle renifla et pencha la tête sur le côté, il lui demanda pourquoi elle trimballait un cadavre.

Frappée d'horreur, elle examina son bébé sous toutes les coutures. Plus de souffle, ni de battements de coeur, rien ! L'enfant était même déjà à demi décomposé. Elle hurla de douleur, l'âme en lambeau. Elle s'effondra en un petit tas au sol, secouée de sanglots, refusant de lâcher le corps. Elle se balançait d'avant en arrière, comme pour bercer sa fille. Sa si jolie petite fille, sa Liza ! Non, ça ne se pouvait pas. Elle n'avait que quatorze ans, elle ne pouvait pas déjà être accablée par le malheur.

Un attroupement s'était formé autour de la pauvre créature. Un homme parmi les bourgeois, probablement plus touché que les autres par la misère criante de ce tableau, s'approcha et emmena Ruth. Il la logea dans une belle demeure, avec des domestiques qu'elle avait le droit d'employer. Elle oublia vite son chagrin, se perdant dans cette beauté splendide qu'elle voyait déployée autour d'elle. L'homme, Edward, avait gagné sa confiance, elle l'aimait comme on aime un père.

Hélas, le bien cache très souvent un visage maléfique. Bien vite, les amis qu'Ed invitait l'entraînèrent dans des chambres, lui faisant les mêmes choses que le jeune noble qu'elle avait aimé. Elle avait beau hurler et se débattre, rien n'y faisait. "Sois belle et tais-toi", lui ordonnait-on. Non, cela ne se pouvait pas. Retomber dans l'horreur après six mois de bonheur, c'était trop dur ! Elle essaya de ne pas sombrer. Sans succès.

Elle avait un petit budget chaque mois pour acheter quelque chose à son goût. Ce n'étaient ni des tenues, ni des parfums, ni des bijoux, mais des bouteilles d'alcool qu'elle buvait vite, très vite, pour oublier. L'absinthe, le vitriol, l'eau de prune, le whiskey, la vodka, tout y passait, pourvu que ce soit fort et destructeur. Elle avait des poches sous les yeux et un teint jaunâtre, son foie était déjà en lambeaux, à seize ans. Deux ans déjà qu'elle était dans cet enfer.

Peu à peu, elle comprit qu'il ne servait à rien de se détruire. Ce n'était pas ainsi qu'elle échapperait à sa situation. Du jour au lendemain, elle cessa l'alcool, commença à manger sainement en s'exercisant. Les clients ne l'aimaient que plus, ils payaient grassement son proxénète devenu intraitable à son sujet. Elle devait être parfaite et surtout, ne jamais se rebeller. Il ne savait pas ce que pouvait être une Ruth en colère.

Un soir, elle l'assassina. Un peu d'arsenic versé dans l'absinthe, une longue agonie. La mort, et ce surnom, Tricksy. Elle s'en fut. La France lui tendait les bras, elle avait toujours rêvé de ce pays si beau. Embarquant clandestinement dans un navire en direction du Havre, elle se rendit avec ses loques à Paris. Là, une femme, apprenant sa détresse, la prit sous son aile. Elle était patronne d'un bordel et lui offrait d'y travailler, jolie comme elle était.

Elle accepta...
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Sa Majesté Louis XIV
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MessageSujet: Re: Ruth Tricksy, catin...   Ruth Tricksy, catin... Icon_minitimeDim 26 Nov - 2:11

Très bonne fiche, sois la bienvenue ! Peut jouer.
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