Versailles, 1667
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Sous le règne du Soleil se trament de drôles de choses...
 
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 Phoebé de Caumont LaForce de Castelnaud de Lauzun...

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2 participants
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Phoebé de Caumont LaForce
Courtisane-Duchesse
Phoebé de Caumont LaForce


Nombre de messages : 17
Date d'inscription : 19/11/2006

Phoebé de Caumont LaForce de Castelnaud de Lauzun... Empty
MessageSujet: Phoebé de Caumont LaForce de Castelnaud de Lauzun...   Phoebé de Caumont LaForce de Castelnaud de Lauzun... Icon_minitimeDim 19 Nov - 4:32

Nom: de Caumont LaForce de Castelnaud de Lauzun de Choiseul Beaupré
Prénom: Phoebé Artémise Louise
Âge : 27 ans
Statut: duchesse, intime de Mme de Montespan
Nationalité: française

Physique:
Ah, qu'elle est belle ! Même à côté de la Montespan, elle paraît charmante, avec son élégance naturelle et exubérante. De belle taille et possédant une prestance qui n'a d'égale que celle d'Athénaïs elle-même, elle n'hésite pas à porter des talons pour se faire paraître encore plus grande et imposante. Qui peut ne pas la remarquer quand elle passe ? Elle est tellement attirante et possède tant de charisme que les regards sont irrésistiblement attirés par elle.
Mince ? Ah, ça, non ! Elle a pour elle les rondeurs et les courbes des belles femmes, celles qui sont riches et en bonne santé. Sa poitrine généreuse est légèrement comprimée par son corsage, pour mieux se déployer telle la proue d'un navire lorsqu'on la libère. Ses cuisses ont un galbe sensuel qui a fait courir plus d'un homme, ses épaules sont gracieuses et magnifiques. Les veines bleues apparentes dans son décolleté démontrent la finesse de sa peau.
Même son visage est adorable, rond comme celui d'une poupée. Il a la fraîcheur lactescente d'un lys pur et charmant, seule une légère teinte vermeille rehausse ses joues de son velours rosé. Sa bouche est écarlate et s'ouvre souvent en un grand rire cristallin, dévoilant de belles dents blanches.
Et ses yeux, ah ! Ses yeux ! Deux joyaux étincelants, à l'éclat fourbe et moqueur, séducteur et langoureux ! Ce sont deux perles grises incrustées dans de la blanche opale. Ce précieux bijou est serti dans un velours noir qui en sublime la beauté. Ah, ces yeux de chat qui vous fixent, sans vous lâcher... Ces yeux de chats qui se marient si bien avec les boucles d'un beau blond pâle qui lui tombent autour du visage.
Psychologie:
Phoebé est une mondaine. Elle aime la société, avoir des gens autour d'elle, se sentir regardée et appréciée. Toujours en quête d'admiration, elle n'hésite pas à user de fards, de robes voyantes, de ses richesses enfin dans un but bien simple : paraître. L'être, elle l'a oublié depuis bien longtemps, elle croule sous les masques divers et variés. Les soieries, les poudres, les chapeaux, les gants, tout cela, elle en abuse.
Elle parle fort et a une faconde intarissable. Au moins aussi cultivée que les Précieuses du Marais, elle sait parler de tout et de rien, aucun sujet ne lui échappe. Il lui arrive d'être durant un quart d'heure dans un groupe de femmes, parlant chiffons, puis de les quitter pour rejoindre les philosophes parmi lesquelles elle tient une place de choix. Sous son aspect de femme du monde, elle cache une intelligence redoutable.
Vicieuse et luxurieuse, elle aime les hommes, jeunes et nombreux à la fois. Ses jeux amoureux font les choux gras de la cour, des rumeurs atroces courent à son sujet. L'on dit qu'elle aime à s'adonner à quelques étranges pratiques avec de beaux pages qui servent après d'appâts aux jeunes mères qui vendront leurs enfants pour les messes noires de la Montespan.
Manipuler, tromper et duper, ce sont là des jeux que servent son physique et son apparence niaise. Personne ne se méfie d'une femme aussi belle et aussi sotte, si gentille en apparence. Qui croirait que ce beau rire cristallin appartient à la pire des vipères ?

Arme: le poison et une dague dissimulée dans son corsage...
Signe particulier ou objet fétiche: /

Histoire :
Une tempête effroyable se levait sur le château de Castelnaud, tandis que de lourds nuages déversaient leurs larmes diluviennes sur le paysage qui semblait fondre tel une aquarelle. Le vent noyait dans son hurlement fantômatique les cris de la mère donnant naissance à ses jumeaux dans d'intenses douleurs. Seules des bourrasques violaient l'intimité du moment, emportant la chevelure dénouée d'Amélie de Caumont LaForce dans une danse effrénée.

Comme par un jeu de la Providence, après avoir mis au monde ses deux enfants, la comtesse de Caumont se retrouva stérile. Le comte était soucieux pour son épouse, car durant plusieurs jours, elle s'enferma dans sa chambre pour pleurer, refusant de voir quiconque et en particulièrement ses rejetons. Elle ne daigna sortir qu'un unique instant, pour réclamer qu'on ne la dérange plus, même pour la nourrir. Et ce fut la dernière fois que Jean de Choizeul Beaupré entendit la voix de son épouse.

Une semaine passa, le comte était rongé d'inquiétude. Amélie devait souffrir des affres de la faim et de la soif, à l'heure qu'il était. Son époux ne se souciait plus de sa fille et de son jumeau, tout ce qui comptait était la comtesse. Avec l'aide de quelques valets, il enfonça la porte verrouillée de la chambre, pour trouver Amélie étendue dans son lit, pâle et sereine, endormie d'un dernier sommeil réparateur. Jean de Caumont fut effondré, et la pleura longuement. On enterra la comtesse, et son souvenir s'évapora... sauf pour le comte.
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"Père, père ! Y a un monsieur bizarre en bas !"
Cinq ans avaient passé et Phoebé avait grandi avec son jumeau, Antoine. Son père lui avait appris à lire et à écrire lui-même, envisageant de lui donner l'éducation qu'il aurait donné à son fils si celui-ci l'avait laissé faire. Il voulait d'une fille intelligente et cultivée, pas d'une ignare comme il était fréquent d'en voir à l'époque. Jusqu'ici, il n'avait pas regretté son choix. Il avait eu une demi-dizaine d'années de tranquillité, pendant lesquelles il avait cherché dans tous les livres possibles et imaginables la raison de ce qu'il pensait être une malédiction, sans succès.

En descendant, il savait déjà qui était son mystérieux visiteur. Le duc de Lauzun, un riche noble de la région, fort aimé du roi, l'attendait au bas des escaliers, son sempiternel petit sourire exaspérant aux lèvres, tout en lui respirant quelque chose de malsain. Phoebé avait suivi son père et se cachait à présent à demi derrière lui. Les deux adultes parlèrent de choses qu'elle ne pouvait comprendre, ils évoquèrent de l'or, des terres, un serment, un hymen, mais tout cela, un esprit d'enfant ne pouvait l'assimiler. Cependant, cette conversation resta gravée dans sa mémoire et rien ne l'effacerait.
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Phoebé avait seize ans et était très belle, une des plus belles femmes du royaume. Elle ressemblait à sa mère de manière frappante, avec ses belles lèvres vermeilles, sa chevelure blonde et ses yeux d'argent. Elle savait après avoir décrypté la conversation que son père avait eu avec le duc onze ans auparavant qu'elle était promise à Antoine de Lauzun, qui portait par un jeu du hasard le même prénom que son frère jumeau. Mais aujourd'hui, son père venait de mourir. Il ne pouvait la forcer à rien.

Elle le pleura beaucoup, elle l'aimait profondément. Mais l'arrivée de Clément Boisson dans sa vie fut le plus beau cadeau qu'on puisse lui faire. Le beau jeune homme lui fit reprendre confiance en elle, et quand il la demanda en mariage, elle se crut sauvée du duc ténébreux, trop beau pour être honnête. Pourtant Phoebé ne désirait pas appartenir à un homme, et Clément le comprenait très bien.

Ils restèrent d'éternels fiancés, vivant leur relation d'une manière très chaste, mais qui les contentaient l'un et l'autre. Clément trompait Phoebé qui était encore une jeune fille mal assurée et doutant fortement de ses capacités, et elle l'ignorait, mais au fond, quelle importance ? Ils évitaient ainsi chacun un mariage arrangé. Et tant mieux.
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Phoebé avait dix-huit ans quand elle recroisa la route du duc. C'était à une magnifique réception chez une amie de Madame de Montespan. Il était entouré d'une foule de femmes, dont la marquise elle-même. Leurs yeux se rencontrèrent, elle en resta bouche bée. Ce regard ni vert ni marron, mais à mi-chemin, ces cheveux châtains mi-longs... elle resta sous le charme. Galamment, il vint vers elle et l'amena dans son cercle.

Ce jour-là, elle rencontra la Montespan avec qui elle devint fort amie.
Ce jour-là, elle accepta d'épouser le duc.
Ce jour-là, Clément et toute trace de gentillesse disparurent de sa vie.
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Les années avaient passées. Phoebé apprenait la débauche et la luxure, elle s'avilissait fortement. Plusieurs fois, Clément avait tenté de la revoir, il s'était fait refouler comme un vulgaire maraud. Ah, elle riait bien, la garce ! Entre les bras de son superbe époux, allant d'alcool en narguilé et de narguilé en soieries, elle naviguait dans un univers qui n'avait rien pour lui déplaire. Bien vite, elle fréquenta avec son mari la cour du Soleil.

Elle fut l'instigatrice de nombreuses rumeurs concernant le roi et Athénaïs. Quelle langue de vipère ! Toutefois, cet engouement à la méchanceté gratuite se tarit quand Antoine fut assassiné dans les rues de Paris. Durant des mois, la jeune femme porta le deuil, terriblement triste. Elle se serait laissé sombrer sans la marquise qui l'aida à se redresser, plus belle et plus forte que jamais. Ensemble, elles devinrent les créatures les plus craintes à la cour. Son frère jumeau, qui l'avait suivie à la cour, s'en alla violemment -elle ne comprit pas.

Depuis des années, cela dure... Depuis des années, Phoebé est la vipère de Versailles.
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Mirolaïa Chvarned Svarna
Ambassadrice/Admin
Mirolaïa Chvarned Svarna


Nombre de messages : 96
Date d'inscription : 08/11/2006

Phoebé de Caumont LaForce de Castelnaud de Lauzun... Empty
MessageSujet: Re: Phoebé de Caumont LaForce de Castelnaud de Lauzun...   Phoebé de Caumont LaForce de Castelnaud de Lauzun... Icon_minitimeDim 26 Nov - 1:31

Très bonne fiche, bienvenue !
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Phoebé de Caumont LaForce de Castelnaud de Lauzun...
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