Versailles, 1667
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Versailles, 1667

Sous le règne du Soleil se trament de drôles de choses...
 
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 Domestique Fanchon Lesponges

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2 participants
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Fanchon Léponges
Servante de Mirolaïa Chvarned Svarna
Fanchon Léponges


Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 14/11/2006

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MessageSujet: Domestique Fanchon Lesponges   Domestique Fanchon Lesponges Icon_minitimeVen 17 Nov - 0:07

Nom: Léponges
Prénom: Fanchon
Âge : 23 ans
Statut: Domestique de Mirolaïa Chvarned Svarna et de Mademoiselle de Fontanges
Nationalité: Française

Physique: Fanchon est une domestique, et n'a donc aucun droit de posséder et encore moins de porter de belles toilettes ni de belles anglaises comme les hautes femmes de la cour. D'ailleurs, qu'en ferait-elle de tous ces frous frous ? Oh, ils étaient bien beaux chez Mirolaïa, mais elle, elle se préférait simple, voire négligée. D'après tout, pour traîner dans la poussière et les herbes hautes comme elle aime le faire, autant être rustique jusqu'aux jupons !
Pourtant elle est propre dans sa simplicité, la Lesponges. "L'an n'empsse pou l'autré" se plaisait-elle de préciser en haussant les épaules mais elle gardait tout de même une petite coquetterie... Un faux grain de beauté sur son sein droit. Il fallait dire que la mode de Versailles était les grands décoltés plongeants, et Fanchon savait que la négligeance chez une bonne était perçu comme habituel, mais une faute dans la mode même chez les servante était une faute de goût qu'on faisait amèrement remarquer aux personnes concernées quel que soit son rang. Domestique, d'accord... Mais dans la cour du Soleil tout de même !
Belle... On ne piuvait pas la définir ainsi. Même arrangée, Lesponges aurait passé pour une femme de catégorie moyenne. Sa peau pas assez blême et son embompoint trop maigre n'était pas désirable, et le ridicule qu'elle mettait sans le vouloir dans sa démarche et sa façon de parler provoquait parfois des rires qui jamais ne l'atteignait, parce-qu'elle ne les ouissait jamais. Malgrè celà, Fanchon avait une expression angélique, et inspirait une grande confiance dans son regard brun.

Psychologie: Elle est gentille, la petite Fanchon... On le lui dit souvent, mais on la compare aussi souvent à un panier percé, comme on compare souvent Mademoiselle de Fontanges à cet objet... Il est vrai que la servante n'était pas de la plus grande intelligence, et le peu de capacité mentale qu'elle semblait avoir, elle ne saurait pas même le mettre à son profit. Tout le monde à la cour la regarde passer avec un sourire amusé, et tout le monde se garde bien de lui parler pour ne pas provoquer une crise de fou rire dans la pièce ou elle se trouvait. Il fallait dire que sa voix et son accent de paysane était marqué bien plus que ceux des gueux du fin fond de la Lozère. Elle n'en avait pas honte. Comme de tout le reste, elle ne s'en apercevait tout simplement pas.
Fanchon chantait mal, Fanchon dessinait mal, Fanchon ne savait ni lire ni écrire, bref, Fanchon était pour beaucoup une chose insignifiante qu'on ne voudrait pas même pour domestique. D'ailleurs, on soupçonnait La Montespan de l'avoir donnée à la Fontanges pour s'adonner plus aisément aux critiques envers elle. Quant à Mirolaïa, elle en a hérité car en tant qu'ambassadrice, elle est peu aimée au palais et beaucoup se méfient des étrangers... Toute la cour espère que Fanchon sera un pretexte pour le départ de la Russe.
Seulement... Fanchon est malgrè tout une servante douce et dévouée aux nobles à qui on la confie, et elle suivra les engagements de ces dames jusqu'au bout dans la mesure de son possible. Elle adore la Fontanges et Mirolaïa, et a pour la première fois des personnes qui semblent l'apprécier. Lesponges n'entend pas les chose comme tout le reste de Versailles et entend bien rester aux côtés de celle qu'elle nomera "La pfpupé Ruffe"

Arme: Aucune
Signe particulier ou objet fétiche: Un accent ridicule

Histoire :
Prison de Niort, le 25 Décembre 1644. Fanchon fut née moins de 2000 ans après le Christ en ce jour béni, mais ne fut jamais aimée de ses parents. Quelle frustration de donner ainsi naissance à une fille ! C'était, de plus, la cinquième de leur mariage.
Pourquoi à la prison ? Comme le père d'Aubigné, le paysan Lesponges avait de grosses dettes envers l'état, et purger en prison la note impayée était de mode à l'époque. C'est ainsi que la drôle de petite fille qu'était Fanchon passa sa première année à vivre auprès de celle qui devrait devenir, bien des années plus tard, la seconde femme du Roy Soleil.
La dernière image qui resta d'ailleurs à la plus jeune des Lesponges à son départ de Niort fut le visage de Françoise qui agitait son mouchoir de l'intérieur de la prison en signe d'adieux. Qui aurait ou croire que jamais les deux femmes se reconnaîtraient, même dans les couloirs de Versailles alors qu'elles avaient petites partagé la même douleur de la culpabilité paternelle ? Ce père que Fanchon venait de perdre... Ce fut le déclenchement de beaucoup de choses.
La cadet Lesponges n'avait pas plus d'une année quand on tua son père à coup de machette. Les gardes avaient encore bu un coup de trop, et avaient sans doute cherché une occupation amusante pour la soirée, afin de calmer la brûlure que l'alcool avait mis dans leur gorge. Les restes du pauvre homme seraient ensuite jetés dans les douves entourant la prison de Niort afin de faire croire à l'hypothèse d'une tentative d'évasion. A la surprise de personne, elle fut crue de tout le monde, ou du moins, personne ne pénalisa jamais les coupables de leur acte immonde.
C'est avec les larmes aux yeux et la douleur au ventre que la nouvelle veuve qu'était devenue madame Lesponges quitta Niort pour ne jamais y revenir, entourée de ces quattre filles aussi maigres les unes que les autres. Râclant sa gorge de toute ses forces, la mère se redressa dignement et cracha une dernière fois et avec grande violence sur la porte de la grande prison.
Antonia Lesponges. C'était une fort belle femme encore qui aurait pu aisément se remarier à sa guise, beaucoup en étaient persuadés. Mais au lieu de celà, elle trouva une place bien plus commode.
Sa mère travaillait avant pour un noble de Paris, et l'homme vivant encore était vieux, et Antonia savait pertinament que si elle venait à frapper à sa porte, il lui donnerai une place de servante sans se faire prier. Ce qu'elle n'avait pas espéré, c'est qu'il lui propose des chambres sous les toits, et c'est avec un grand bonheur qu'elle y déposa ses bagages en même temps que ses filles alors âgées de 12 à 1 an. La dernière, Fanchon, passait alors ses journées dans un coin de la pièce sombre et jouait à arracher les poiles des rats que leur chat tuait et cachait dans tous les coins. Son ambition était de s'en faire un manteau, ou bien un manchon, comme ceux que portaient ces belles dames qui venaient souvent chez le patron de sa maman chérie et qui criaient si fort en dessous du parquet...
La vie passait tranquillement, et Fanchon eut bientôt dix ans. Elle apprenait le ménage et la cuisine, la couture et l'allumage du feu comme se doivent de le faire toutes les ménagères sans le sou. Bientôt, Antonia tomba enceinte, et rouge de honte, tenta de le cacher à ses filles. Les trois plus grandes étaient déjà parties en tant que ménagères ou bonnes chez des petits bourgeois de Paris, et pensa que Fanchon et Lines, ses deux dernières filles, ne se rendraient compte de rien. Un matin, Fanchon se leva comme à son habitude et fit quelques travaux ménagers et de couture dans la chambre, comme à son habitude, mais quand la nuit tomba, sa chère maman n'était toujours pas de retour. Les jours passèrent, puis les semaines. N'ayant plus rien à manger dans leur chambre miteuse, les deux soeurs descendirent chez le noble et ce dernier sembla fort surpris de les trouver encore chez lui, mais au fond, il s'en trouva bien arrangé. Antonia était partie de nuit en n'emportant que le fils qu'elle avait en elle, et le noble s'était retrouvé du jour au lendemain sans bonne personnelle. A son grand bonheur, Lines ressemblait énormément à sa chère mère ce qui donna à Fanchon le loisir de faire ce qu'il lui plaisait dans le bel hôtel particulier de l'homme pendant que sa soeur s'occupait de ses affaires intimes. Ah, Fanchon... Elle était bien ingénue, bien innocente et bien sotte de croire sa grande soeur plus chanceuse qu'elle, et se sentit totalement accablée quand le vieux pervers de noble qui avait servi de maître à sa mère et qui profitait maintenant de sa soeur qui avait fortement grossi ces derniers temps lui annonça qu'elle devrait quitter la maison, qu'une place lui avait été trouvé dans un hôtel d'une Marquise qui ne l'embêterai jamais car elle passait plus de temps à Versailles que chez elle. Mais ce qu'on avait homis de lui dire, c'est que son époux s'y trouvait, et qu'il semblait se mourir de chagrin. En effet, le Marquis de Montespan était seul avec son enfant, seul souvenir de sa chère et tendre épouse partie pour la couche du Soleil. Il fallait dire qu'elle était une femme magnifique rien qu'à en juger par les somptueux tableaux de sa personne qui ornaient les couloirs de l'hôtel. La belle maison qu'elle aurait pu être, le havre de bonheur qu'elle aurait pu être ! Mais tout dans la tristesse du Marquis se reflétait jusque dans les murs gris dont les tapisseries semblaient tomber en lambeaux à vue d'oeil. Bientôt, il ne demanda plus qu'on lui ouvre les volets, et demanda qu'on congédie Fanchon pour engager une servante plus vieille qui supporterai mieux la morne ambiance que désirait donner le maître de maison.
Enervée mais habituée, la niaise servante fit ses valises et claqua la porte de fort mauvaise humeur. On allait l'envoyer à Versailles, quelle idée ! Elle se voyait déjà astiquer les statues d'or du Roi et de brosser tous les tapis du palais. Quelle plaie ! Elle ne s'arrêterai plus de toute la journée ! Elle avait vingt deux ans à peine et elle devrait déjà se coller à la pire tâche de France !
Toutefois, elle resta sans vois, l'ingénue, quand elle descendit de sa charette miteuse pour se trouver devant le palais royal. Tou était d'or, et les femmes qui se promenaient avaient des atours bien plus beaux que ceux des femmes qui entraient chez ce fameux noble de sa mère. Ses rats auraient bien fait minables à côté de l'hermine et la de soie brillante de la cour du Soleil ! De plus, la tâche qu'on lui avait confiée était tout autre que ce qu'elle avait pu penser. De loin, elle avait reconnu de suite la Montespan, et à en juger par les mauvaises phrases raillantes qui furent sorties à l'égard de l'ingénue boniche, elle devait être au courant qu'elle avait servi son "mari".

Aujourd'hui arrive Mirolaïa. Fanchon n'arrive pas à retenir son nom,de famille en intégralité. Pourtant, elle devra la servir durant son séjour à Versailles...
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Marquise de Montespan
Favorite Royale/Marquise/Admin
Marquise de Montespan


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Age : 36
Date d'inscription : 09/11/2006

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MessageSujet: Re: Domestique Fanchon Lesponges   Domestique Fanchon Lesponges Icon_minitimeMer 29 Nov - 0:13

Sacrée Fanchon que voilà !

Peut jouer.

-Athénaïs-
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